mercredi 10 juin 2020

INTERDICTION DE L’ESCALADE DANS LES CALANQUES.

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INTERDICTION DE L’ESCALADE DANS LES CALANQUES.

Les sommets de l’irresponsabilité gagnés (sans effort) dans le département des Bouches du Rhône !




Suivi de près par l’ONF, l’un des plus gros départements de France (également pour la pratique de l’escalade) interdit l’escalade sur les terrains dont il a la gestion. A deux semaines des élections municipales, Martine Vassal, candidate à la mairie de Marseille, Présidente du conseil départemental des Bouches du Rhône, joue la défiance en validant cette nouvelle privation de libertés.

Les Calanques de Marseille et de Cassis sont une mosaïque foncière. Plusieurs propriétaires se partagent le territoire, quelques privés et les institutionnels (conseil départemental, ville de Marseille, ONF, le conservatoire du littoral, la ville de Cassis…)


Le CD des BdR : 

Dans un e-mail du 8 juin 2020, Didier Willart, sous directeur des espaces naturels départementaux, indique que la «convention d’autorisation d’usage de ses terrains en vue de la pratique de l’escalade a été dénoncée par son bénéficiaire, la FFME. Celle-ci a souhaité y mettre un terme de manière prématurée le 31 décembre 2019 et donc concomitamment arrêter l’entretien des voies»


Monsieur Willart oublie un peu vite que le Comité Territorial 13 FFME (convention ou pas) a toujours entretenu les voies d’escalade dans le département des Bouches du Rhône. Il oublie également ses plus grandes réticences, affichées lors des multiples réunions de la commission escalade, malgré les conventions signées, à donner la moindre autorisation d’entretien des itinéraires d’escalade pour des besoins de sécurité.
Il poursuit : « Le Département ne peut donc plus autoriser depuis le 01 janvier 2020 les personnes pratiquant l’escalade à pénétrer et à exercer cette activité sur ses espaces naturels sensibles. »
Il invente à cette occasion l’INTERDICTION RETROACTIVE !

ONF (office national des forêts) :
Dans une communication par e-mail du 9 juin 2020, Julien Panchout, directeur de l’agence ONF bouches du Rhône Vaucluse joue le SUIVISME et déclare : « L’ONF ne peut autoriser la pratique de l’escalade sur les voies non conventionnées compte tenu des risques que cela fait peser tant pour les pratiquants de la discipline que pour l’établissement lui-même ». Il espère cette décision « transitoire » dans un but de « trouver des solutions ».


INTERDICTION GLOBALE DE L'ESCALADE :

L’interdiction est donc globale sur les 2/3 des Calanques pour des ex-conventions qui ne concernaient que les voies d’escalade à caractère sportif ; Quid du terrain d’aventure, discipline de prédilection de l’escalade dans les Calanques ? Par souci de facilité, nos bienveillants responsables ne font pas la différence et suppriment d’autorité notre droit à évoluer en escalade sur les rochers des Calanques.

L’escalade est pourtant inscrite comme activité patrimoniale dans la charte du parc national des Calanques !
Quel affront aux Rebuffat, Livanos, Edlinger ainsi qu’à tous ceux, qui, bénévolement ont rendu cette discipline possible. L’escalade est chargée de ces valeurs si nécessaires à la société d’aujourd’hui. Engagement, audace, maîtrise de soi, partage, humilité, goût de l'effort,… contribuent à ce changement dont les hommes modernes ont le plus grand besoin.


AUX DIRECTEURS DE CES ADMINISTRATIONS ET A CEUX QUI NE TARDERONT PAS A SUIVRE :
Le désormais “précédent” Covid 19 a désinhibé une administration multicouches, liberticide car PEUREUSE par nature.
Le premier a mordu, la meute suit avec lâcheté et opportunisme.
Ces interdictions vont déclencher des phénomènes de rejet, d’incompréhension et de révolte nourris par votre absence totale de considération pour le service public (ce pourquoi nous contribuons à vous payer).
Notre association considère que le parc national a une grande responsabilité dans ces décisions. Elles sont le fruit de son travail approfondi de propagande consistant, depuis sa création, à inquiéter systématiquement les propriétaires à propos des activités douces de pleine nature.

Vous attaquez une autre liberté fondamentale, constitutionnelle, celle du droit au travail.
Plusieurs dizaines de professionnels, déjà exsangues à cause de l’hystérie pandémique se retrouvent à nouveau privés du terrain d’exercice de leur profession d’enseignants. Ne nous trompons pas, ne vous trompez pas, le tissu de professionnels d’activités de pleine nature n’est pas le monde mercantile. Il éduque et sécurise un public toujours plus nombreux, attiré par la publicité “parc national” au sein de cette nature que nous nous efforçons de protéger bien avant que quiconque n’ait eu l’idée de vous installer au cœur du système.
Vous prenez des décisions qui impactent de nombreuses familles, du haut de vos fauteuils, confortablement installés.


Nous assistons à la poursuite de la doctrine initiée par vous :
Écraser les petits, en même temps que vous favorisez le lobbying ; gérer par l’interdiction pendant que vous favorisez l’inacceptable présence de pollutions innommables, au sein de cette nature que vous prétendez défendre.
Vous pensiez que cette période de crise permettrait au monde de changer ? Nous vous proposons de commencer par donner l’exemple !