CASCADES DE CHANXHE
L’escalade comporte des risques objectifs et subjectifs que chacun doit connaître et assumer pleinement.
L’absence de dangerosité sur un site naturel ça n'existe pas.
Comme chaque année, voici un rappel de quelques possibilités
d'escalade glaciaire chez-nous.
Ces prochains jours l’IRM ( Février 2021) annonce des gelées de - 7 à -10, il se pourrait donc, qu'il soit possible de cramponner du moins tôt à très tôt le matin.
LES CASCADES LE 12 FEVRIER 2021.
https://infos-escalade.blogspot.com/2021/02/cacades-de-chanxhe-12-janvier-2021.html
VIDEO Reportage RTC Liège
Il est aussi possible de grimper même si l' épaisseur de glace n'est pas optimale mais suffisante comme le prouve ce cliché.
Cliquez pour agrandir
Les conditions
Lors de périodes hivernales rigoureuses et que toutes les conditions propices aux formations de cascades sont réunies, il est possible de pratiquer chez nous de l’escalade glaciaire.
Geler
à -5 -10, ou plus, ne suffit pas, il faut impérativement qu’il y ai eu au préalable une période de
pluie qui va créer des ruissellements et alimenter de petites résurgences qui
se déverseront sur la paroi.
Bien
sûr, les cascades pourront êtres figées ou gelées, sans pour cela avoir une
épaisseur de glace suffisante pour cramponner.
LES CASCADES DE
CHANXHE
Situation et accès:
Liège- Chanxhe - Sprimont
Du pont de Chanxhe, remonter la N 678 vers Sprimont sur 600 mètres. Prendre à gauche la rue de Picopré qui monte jusqu' à la carrière, située juste avant une maison isolée.
Liège- Chanxhe - Sprimont
Du pont de Chanxhe, remonter la N 678 vers Sprimont sur 600 mètres. Prendre à gauche la rue de Picopré qui monte jusqu' à la carrière, située juste avant une maison isolée.
En janvier 1987, lors des
premières à Chanxhe, nous avons eu la chance d’avoir des conditions
exceptionnelles, de la pluie, du gel, lent dégel, suivi de gelées sévères
entre -12°C et -14° C .
12-01-1987
|
Les belges grelottent en ce mois de janvier 1987.
Ce
jour, la température minimale est de –14,6°C
à Coxyde, –16,9°C au Zwin
(Knokke-Heist), –19,4°C à Thimister,
–20,0°C à Rochefort… A Elsenborn
(Bütgenbach), depuis deux jours, les maxima restent inférieurs à –15°C :
–15,1°C le 11 et –15,5°C le 12.
|
Particulièrement
en automne, on remarquera les écoulements d’eau assez considérables qui
suintent le long des rochers et qui sont bien évidemment propices à la formation
de nos cascades.
Il
faut aussi savoir, que la végétation reprend très vite ses droits et qu’il vous
faudra sans nul doute, « faire le ménage » avant de pouvoir cramponner.
(Braquet et sécateur pourrait vous êtres utiles)
Description :
Cette
ancienne carrière présente une grande excavation, orientée au nord- ouest, au fond du quel se dresse une austère paroi
verticale, haute de 30 à 40 mètres.
A
l’extrême gauche, elle forme un large dièdre d’une inclinaison variant de 60 à
80 degrés. Cette belle cascade fut baptisée, "
T’es to Evôye "
traduction approximative « t’es complètement cinglé » et tout à droite « la Grande Cascade » et ses variantes, un must.
La
face recèle trois petites cavités, de gauche à droite, la première est située à
+/- 10 mètres du sol, la deuxième quelques mètres à côté, un rien plus bas et
la troisième s’ouvre pratiquement à la base du rocher.
La
carrière est coupée en deux par le chemin, dans la partie gauche (en montant)
on arrive directement à un petit étang ou se déverse une cascade en paliers.
Un
peu plus loin au fond d’un petit cirque on
découvre une chute d’eau verticale, d’environ 6 mètres de hauteur.
Lorsque
celle-ci est en partie gelée, elle forme de superbes concrétions, sculptures
éphémères façonnées par l’action
subtile de l’eau, des embruns, du gel et du vent.
Ce
12 janvier 1987, il fait -12°, à la carrière, nous jouissons d’une couche de
glace solide, et de +/-20 à 30 cm d’épaisseur à certains endroits, une
véritable aubaine.
Nous
débuteront par la cascade qui attire le plus notre attention « T’es to èvôye Ensuite j’entame en tête
(téméraire et pour le moins risqué)
l’escalade raide vers la première grotte, c’est avec un soulagement non
dissimulé que je prendrais pied dans la cavité.
Il
est à signaler, que pour ces premières, nous n’avions aucune expérience de
l’escalade glaciaire, notre pratique se limitait uniquement aux courses de
neige. De surcroît, nous n’avions pas de « Piolet Traction »
Nous
avons donc utilisé un piolet « traditionnel » à manche droit, le second était
un court de fabrication artisanale, ce qui n’a évidemment pas facilité le
franchissement de certains passages « Mes ti sais
bin nos otes »
Par
la suite, nous seront nantis des révolutionnaires (pour l’époque) piolets
Charlet- Moser Pulsar que nous utiliseront notamment, pour les cascades du Ry
d’ Oneux et de Fairon.
Premières
effectuées en janvier 1987, par Jean-Michel Finet et J-C Vittoz.
Tiré d'une diapositive - 1987 - En tête vers la première "grotte"
VIDEOS:
Avertissement :
Ceci
est valable pour tous les sites, ils sont situés dans des propriétés privées et
sont potentiellement dangereux, vous les fréquentez à vos risques et périls.
L'escalade
est une activité à risque, d’office, les grimpeurs déchargent les propriétaires
de toutes responsabilités d’un éventuel accident et de ce qui pourrait résulter
de la fréquentation du site et de la pratique de l’escalade en ces lieux.
Bibliographie :
La Meuse - La Lanterne du jeudi 22 janvier 1987- G.
Lecocq.
Itinéraires d’Escalades n°1 – 1989 – J-C Vittoz
Regards n°46 –UBS -2003 – J-C Vittoz
La Meuse Liège du mardi 7 avril 2009 – Nathalie
Legrand
LA CARRIERE DU LAC
Liège-
Esneux – Souverain-Pré
IGN :
49/ ½
Coordonnées :
X 235.125 Y 134.825
Du
pont d’Esneux (rive droite) emprunter la rue des Carabiniers, puis à droite la
rue de la Station vers la Gombe et Souverain-Pré que l’on suit sur 1600 mètres.
Tourner à gauche (Rue de Lincé ) vers Monfort et stationner immédiatement après
le passage à niveau. Un sentier bien visible démarre sur la gauche et rejoint
rapidement la carrière.
Suivre
par la droite une sente qui longe le « lac » et qui monte
facilement jusqu’au deuxième niveau. Atteindre la troisième plate-forme est
plutôt merdique et laborieux, il est préférable d’accéder par le haut et de
poser un rappel ; à vous de voir.
Description :
Dénommée
aussi carrière de Souverain-Pré, cette
ancienne carrière forme une enclave d’environ 200 mètres de profondeur. Elle
présente 4 niveaux, bordés sur la droite par une longue dalle inclinée.
L’aire
inférieure est occupée par un beau petit lac à l’eau limpide.
Les
niveaux deux, trois et supérieur offrent de bonne possibilités de cascades.
Orientée
à l’ouest la paroi est verticale à déversée et accuse de 15 à 20 mètres de
hauteur.
Il
n’est pas toujours facile d’assurer du haut sans frottements et/ou d’installer
les moulinettes.
Premières
effectuées le15 janvier 2002, par G. Vanden Broeck et Kurt Pas.
Clichés : Ive Smits.
LA CASCADE DU RY D'ONEUX
Situation et
accès :
Liège-
Esneux
IGN :
49/ ½
Coordonnées :
X 234.375 Y 134.175
En
venant d’Esneux, sur la droite de la route de l’Ourthe, 200 mètres avant la
bifurcation vers Villers-aux-Tours.
L’accès
est malaisé, par une pente d’éboulis encombrée de végétation.
La
cascade haute de 10 à 12 mètres est située au fond de la carrière.
Janvier
1987
J-M
Finet et J-C Vittoz
LA CASCADE DE
FAIRON
Situation et
accès :
Liège-
Comblain-Fairon
IGN :
49/ ½
Coordonnées :
X 234.675 Y 134.440
Sur
la droite de la route de l’Ourthe, à l’entrée de Comblain-Fairon (Garage Opel)
et en face de la maison portant le n°8. On entre directement dans une ancienne
carrière.
La
cascade assez surplombante et d’une quinzaine de mètres de hauteur se situe au
fond et à droite.
Janvier
1987
J-M
Finet et J-C Vittoz
CARRIERE DE LAWE
Situation et accès :
Liège-Hamoir-Comblain-au-Pont
IGN :49/1-2
Passer le pont de Comblain-la-Tour, puis la deuxième à gauche, la rue du Vicinal, qui conduit directement aux carrières.
Description :
Cette importante ancienne carrière de grès, est en grande partie incluse dans le site Natura , elle offre deux aires contiguës, celle située en aval est occupé par un club de tir, la deuxième présente deux paliers seul le niveau inférieur, à été aménagé par The Outsider pour ses activités spécifiques.
On y retrouve les « agrès et obstacles » traditionnels tels, mur d’escalade, rappels, une courte via ferrata, une échelle « spéléo » death-ride et un super pont Népalais, offrant un beau franchissement aérien d’environ 40 mètres de long.
Situation et accès :
Liège-Hamoir-Comblain-au-Pont
IGN :49/1-2
Passer le pont de Comblain-la-Tour, puis la deuxième à gauche, la rue du Vicinal, qui conduit directement aux carrières.
Description :
Cette importante ancienne carrière de grès, est en grande partie incluse dans le site Natura , elle offre deux aires contiguës, celle située en aval est occupé par un club de tir, la deuxième présente deux paliers seul le niveau inférieur, à été aménagé par The Outsider pour ses activités spécifiques.
On y retrouve les « agrès et obstacles » traditionnels tels, mur d’escalade, rappels, une courte via ferrata, une échelle « spéléo » death-ride et un super pont Népalais, offrant un beau franchissement aérien d’environ 40 mètres de long.
En hiver, grâce à des petites résurgences qui
ruissellent sur la paroi « le mur d’escalade » de droite présente de petites
coulées de glace, favorable au cramponnage.
Accès :
L’accès au site est soumis à une autorisation préalable, veuillez impérativement prendre contact avec THE OUTSIDER
LES CASCADES DU BARRAGE DE ROBERVILLE
Situation et accès:
Liège- Ovifat –Waimes
Après le parking du barrage, descendre par la gauche vers le bâtiment de service du barrage.
Description:
Plusieurs possibilités de cascades les hauteur varient de 5, 10, 15 et 20 mètres. Amarrages sur arbres.
Liège- Ovifat –Waimes
Après le parking du barrage, descendre par la gauche vers le bâtiment de service du barrage.
Description:
Plusieurs possibilités de cascades les hauteur varient de 5, 10, 15 et 20 mètres. Amarrages sur arbres.
Clichés:
Dagobert Lecluse
Dagobert Lecluse
GLACE INTERDITE...
Film super 8 réalisé en janvier 1982, par Lambert et Babeth Martin (remixé en 2008)
http://vimeo.com/34372735
Comme le laisse entendre le titre, l'endroit est interdit.
La
situation et l'accès ne vous sera pas dévoilé explicitement mais, c'est un
secret de polichinelle, car la plupart d'entre nous reconnaîtront sans peine le
site, situé en rive droite de la Meuse, entre Dave et Lustin.
Les
travaux ont transformé l'endroit, mais de nombreux paliers existent toujours et
on accède facilement au sommet de la carrière en empruntant une route
communale.
VOIR AUSSI:
VOIR AUSSI:
LA CARRIERE DE BOIRS
Situation et accès :
Liège-Bassenge-Boirs
Vallée
du Geer
IGN
: 34/ 5-6
Coordonnées
: X 235.209 Y 160.450
De
Liège, emprunter l’E 313, sortie Bassenge-Glons-Boirs.
Ensuite
à gauche vers Glons, juste avant le viaduc à gauche, à gauche la rue Neuville
puis la rue de l’Eglise. Passer sous le pont ferroviaire, le chemin longe une
pâture que l’on traverse jusqu’au pied de « La Falaise » Le même chemin conduit
au sommet.
Description :
Dénommée
aussi Carrière de Vaux elle est située
dans une pâture longeant l’autoroute d’Anvers est longue de +-700 mètres sur
une hauteur variant de 5 à 15 mètres environ.
La « Falaise de Boirs » est formée d’un amalgame blanc friable, composé
essentiellement de craie, incrusté par de nombreux silex. Couchée sur la
droite, elle se redresse progressivement et devient verticale en sa partie
médiane.
Cela
faisait belle lurette qu’en descendant la « côte de Boirs », je reluquais cet
escarpement blanchâtre rappelant singulièrement le Cap Blanc Nez (Boulonnais),
toutes proportions gardées, bien évidemment.
Certains
esprits chagrins me répliqueront sûrement : ouais ! Mais t’as pas la mer…
A
plusieurs reprises, je m’étais demandé : est-ce grimpable ? Ou plutôt «
cramponnable » ? J’en parlais à mon équipier, qui me répondit pourquoi pas…
Chiche !
Sitôt
dit, sitôt fait, et c’est avec arme et bagages que nous débarquons à la «
Muraille Blanche » ; nous longeons la base à la recherche d’une éventuelle
ligne de progression. Très vite nous déchantons ; en effet, plus friable que ça
tu meurs !
Mais
nous sommes plutôt du genre obstiné. Finalement, je me retrouve à la base d’une
arête verticale d’une quinzaine de mètres de hauteur, apparemment moins
friable.
La Blanche:
J-C
Vittoz - avril 1992.
J’entame
l'escalade, assuré du haut par David, sur un solide et providentiel bouleau.
Sans cela je serais mort 2 à 3 fois ; sur 15 mètres, c’est beaucoup trop… La
Première moitié de la varappe se déroule sans accroc, piolets et crampons
ancrent relativement bien. La suite fut moins évidente, je vous passe les
détails.
C’est
avec soulagement et quelques écorchures aux mains que je m’extirpe et rejoins
le sommet.
Avis
aux amateurs fous.
Accès : Privé, toléré. ( restez des plus discrets )
« Celui qui vit sans folies n’est pas aussi sage qu’il le croit »
La Rochefoucauld