INTERDICTION DE L’ESCALADE DANS LES CALANQUES. Les sommets de l’irresponsabilité gagnés (sans effort) dans le
département des Bouches du Rhône !
Suivi de près par l’ONF, l’un des plus gros
départements de France (également pour la pratique de l’escalade) interdit
l’escalade sur les terrains dont il a la gestion. A deux semaines des élections
municipales, Martine Vassal, candidate à la mairie de Marseille, Présidente du
conseil départemental des Bouches du Rhône, joue la défiance en validant cette
nouvelle privation de libertés. Les Calanques de Marseille et de Cassis sont
une mosaïque foncière. Plusieurs propriétaires se partagent le territoire,
quelques privés et les institutionnels (conseil départemental, ville de
Marseille, ONF, le conservatoire du littoral, la ville de Cassis…)
Le CD des BdR :
Dans un e-mail du 8 juin 2020, Didier Willart, sous directeur des espaces
naturels départementaux, indique que la «convention d’autorisation d’usage de
ses terrains en vue de la pratique de l’escalade a été dénoncée par son
bénéficiaire, la FFME. Celle-ci a souhaité y mettre un terme de manière
prématurée le 31 décembre 2019 et donc concomitamment arrêter l’entretien des
voies»
Monsieur Willart oublie un peu vite que le
Comité Territorial 13 FFME (convention ou pas) a toujours entretenu les voies
d’escalade dans le département des Bouches du Rhône. Il oublie également ses
plus grandes réticences, affichées lors des multiples réunions de la commission
escalade, malgré les conventions signées, à donner la moindre autorisation
d’entretien des itinéraires d’escalade pour des besoins de sécurité. Il poursuit : « Le Département ne peut donc
plus autoriser depuis le 01 janvier 2020 les personnes pratiquant l’escalade à
pénétrer et à exercer cette activité sur ses espaces naturels sensibles. »
Il invente à cette occasion l’INTERDICTION RETROACTIVE ! ONF (office national des forêts) :
Dans une communication par e-mail du 9 juin 2020, Julien Panchout, directeur de
l’agence ONF bouches du Rhône Vaucluse joue le SUIVISME et déclare : « L’ONF ne
peut autoriser la pratique de l’escalade sur les voies non conventionnées
compte tenu des risques que cela fait peser tant pour les pratiquants de la
discipline que pour l’établissement lui-même ». Il espère cette décision «
transitoire » dans un but de « trouver des solutions ».
INTERDICTION GLOBALE DE L'ESCALADE :
L’interdiction est donc globale sur les 2/3 des Calanques pour des
ex-conventions qui ne concernaient que les voies d’escalade à caractère sportif
; Quid du terrain d’aventure, discipline de prédilection de l’escalade dans les
Calanques ? Par souci de facilité, nos bienveillants responsables ne font pas
la différence et suppriment d’autorité notre droit à évoluer en escalade sur
les rochers des Calanques. L’escalade est pourtant inscrite comme
activité patrimoniale dans la charte du parc national des Calanques !
Quel affront aux Rebuffat, Livanos, Edlinger ainsi qu’à tous ceux, qui,
bénévolement ont rendu cette discipline possible. L’escalade est chargée de ces
valeurs si nécessaires à la société d’aujourd’hui. Engagement, audace, maîtrise
de soi, partage, humilité, goût de l'effort,… contribuent à ce changement dont
les hommes modernes ont le plus grand besoin.
AUX DIRECTEURS DE CES
ADMINISTRATIONS ET A CEUX QUI NE TARDERONT PAS A SUIVRE : Le désormais “précédent” Covid 19 a
désinhibé une administration multicouches, liberticide car PEUREUSE par nature.
Le premier a mordu, la meute suit avec lâcheté et opportunisme.
Ces interdictions vont déclencher des phénomènes de rejet, d’incompréhension et
de révolte nourris par votre absence totale de considération pour le service
public (ce pourquoi nous contribuons à vous payer).
Notre association considère que le parc national a une grande responsabilité
dans ces décisions. Elles sont le fruit de son travail approfondi de propagande
consistant, depuis sa création, à inquiéter systématiquement les propriétaires
à propos des activités douces de pleine nature. Vous attaquez une autre liberté fondamentale,
constitutionnelle, celle du droit au travail.
Plusieurs dizaines de professionnels, déjà exsangues à cause de l’hystérie
pandémique se retrouvent à nouveau privés du terrain d’exercice de leur
profession d’enseignants. Ne nous trompons pas, ne vous trompez pas, le tissu
de professionnels d’activités de pleine nature n’est pas le monde mercantile.
Il éduque et sécurise un public toujours plus nombreux, attiré par la publicité
“parc national” au sein de cette nature que nous nous efforçons de protéger
bien avant que quiconque n’ait eu l’idée de vous installer au cœur du système.
Vous prenez des décisions qui impactent de nombreuses familles, du haut de vos
fauteuils, confortablement installés. Nous
assistons à la poursuite de la doctrine initiée par vous :
Écraser les petits, en même temps que vous favorisez le lobbying ; gérer par
l’interdiction pendant que vous favorisez l’inacceptable présence de pollutions
innommables, au sein de cette nature que vous prétendez défendre.
Vous pensiez que cette période de crise permettrait au monde de changer ? Nous
vous proposons de commencer par donner l’exemple !