L’escalade comporte des risques objectifs et subjectifs que chacun doit connaître et assumer pleinement.
L’absence de dangerosité sur un site naturel ça n'existe pas, même en plaçant un ancrage tous les trois mètres...
L'Artif… Et si on en reparlait.
Quoi !! Cela se pratique encore aujourd'hui…?
C'est pas vrai tu rigoles, j'entends d'ici les commentaires, sénile, ringard,
etc…
Et pourtant, l'artif procure des sensations et
des plaisirs certes différents de l'escalade libre, mais tout aussi réels.
Elle permet en outre de passer des obstacles
infranchissables en libre.
La progression:
Elle est assez simple. En principe le grimpeur
s'élève au
moyen de petites échelles, l'étrier, en utilisant des
points d'ancrages, pitons, broches, plaquettes, coinceurs et autres artifices
tel les crochets ou encore un "copperhead" et/ou plomb.
Comme pour le libre, les cotations sont
établies par ordre de difficulté croissante de A0 à A6
L'A0 est une progression dite "Tire-Clous" les points d'ancrage
sont en place, il suffit de se tirer dessus.
l'A6 est un
itinéraire ou aucun point ne résisterait à une chute, ils supportent uniquement
le poids du grimpeur, pour autant que ce dernier ne gesticule pas de trop,
vous l'aurez compris en A6, la moindre erreur n'est pas permise et la chute
strictement exclue.
Pour le reste, je
vous suggère de visiter ce lien ou vous saurez tout où presque…
https://www.camptocamp.org/articles/131454/fr/aide-topoguide-cotations-en-artif-escalade-artificielle
Ceci
pour vous décrire, le Toit du Halleux
susceptible d'intéresser l'amateur.
Il
en existe d'autres, comme le renommé Toit du
Monde à Freyr, s'il n'a pas été rééquipé, l'équipement sur pitons
est vétuste.
Cliquez pour agrandir
Suces-Pandu à l'Anticlinal de Tilff, équipé sur broche cotation estimée 8c, mais
n'a toujours pas été libéré.
Le Toit à Bibiche à Lives-sur-Meuse, l'endroit reste potentiellement
dangereux, notamment à cause de la mauvaise qualité de la roche constituée de
strates, l'une d'entres elles c'est d'ailleurs effondrée, tôt où tard, d'autres
pourraient suivre…
Spot
or Die à la Tranchée à Ayeneux
Le Toit du Buffle à Bouvignes, interdit depuis 2013.
Le Puits-des-Vaux à Furfooz toujours
"vierge"
LE TOIT DU HALLEUX
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Situation et accès :
Liège-Comblain-au-Pont
IGN : 49/ 1-2
Coordonnées : X 239.625 Y 130.875
Sur la N 633 Comblain-au-Pont- Aywaille, 600 mètres avant le pont de
Martinrive, entre la maison portant le n° 107 et le panneau routier Halleux-
Comblain-au-Pont (emplacement de parking) Juste en face se frayer un passage entre les broussailles et monter
au mieux les pentes raides d’éboulis qui aboutissent au plateau. Continuer par
la droite puis entrer par la gauche directement dans la combe.
Cliquez pour agrandir
Description :
Orientée au nord, c’est une longue
barre surplombante en bon calcaire, caractérisé par un grand toit d’environ 4
mètres d’avancée et d’une hauteur de 25 mètres.
Ce toit est unique
dans la région, complètement compact il est donc impossible d'utiliser des
pitons, plomb, crochets ou autre quincaillerie du genre.
L’endroit est très
calme, plutôt sauvage et relativement isolé, d’après d’aucun il n’est pas
facile à trouver.
Accès : toléré
1 - Ni Tom Todi Nin Chal : 5c et A0 ( le surplomb est à libérer )
JM. Finet et J-C Vittoz juin 1987.
Rééquipé sur broches en avril 2005 par J-C Vittoz.
Départ commun avec
PCLW, de la grande terrasse, escalader par la droite une dalle verticale
jusqu’à une vire. ( relais facultatif) forcer un surplomb.
2 - Panique Chez les Woodlouses : Départ 4c/ 5a le toit A0+.
JM. Finet et J-C Vittoz juin 1987.
Rééquipé sur broches en septembre 97 par J-L.
Putz et J-C Vittoz.
Aujourd'hui,
la voie est cotée A0+, puisque qu'elle est totalement équipée sur broche. Lors
de l'ouverture ce fut vous vous en doutez, une autre paire de manches…A3
Franchir
le grand toit en son milieu, superbe ambiance, sortie du toit acrobatique.
Remarque :
Je ne pense pas que ce toit puisse être libéré mais, sait-on jamais... avis aux
Martiens. Il est encore possible d’ouvrir plusieurs voies après un nettoyage.
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Posté le: 02 Juil 2009 12:59 pm D. Vitale
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Plutôt
physique le "bête tire-clous" j'ai déjà ma liste de médisants à
qui conseiller l'affaire et quelle ambiance nom de dieu ! Le toit vu par J-M Finet
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Relais, la mimique en dit long sur la suite...
Ni Tom Todi Nin Chal
La majorité des petits
massifs sont souvent peu fréquentés, de ce fait, la végétation y
reprend très vite ses droits, tant à la base que sur le rocher.
Avant de pouvoir grimper, il vous faudra sans nul doute, faire le
ménage, une brosse, une scie d’élagage, un sécateur et une paire
de gants vous seront des plus utiles.
L'escalade est une activité
" à risques" le participant non encadré par une personne
compétente doit estimer lui-même les risques qu'il prend en s'engageant dans
une voie et est donc seul responsable de sa propre sécurité.
D’office les grimpeurs
déchargent le propriétaire du site et les équipeurs de toute responsabilité
d’un éventuel accident et de ce qui pourrait résulter de la fréquentation du
site et de la pratique de l’escalade
Comme dans l’ensemble de nos massifs, vous fréquentez l'endroit sous votre entière responsabilité.
le grimpeur autonome est seul
responsable de sa propre sécurité, voire de celle des autres (mise en danger
d'autrui).
Tout renseignement, conseil ou toute aide, ne dispense pas
celui qui les reçoit ou les utilise d'évaluer les risques auxquels il peut
s'exposer suite à son engagement dans la voie.
Et se rappeler que, malgré toute l'attention apportée lors
de l'équipement d'une voie en falaise, nul ne peut garantir la fiabilité
absolue des points d'ancrage, le risque zéro n'existe pas le croire serait un
leurre.
Il faut donc ne pas accorder une confiance excessive dans
les amarrages, une règle essentielle est de toujours vérifier l'équipement en
place. Dans le doute, chaque grimpeur est tenu de prendre les mesures de
prudence qui s'impose, cela en toute circonstance.